[PSP] Crisis Core - Final Fantasy VII

Oui, j'ai décidé d'enchaîner les tests FF, je sais que ça n'intéresse pas grand-monde ici au final mais j'ai réécouté l'OST de ce petit bijou dernièrement et je me suis dit que pouet, c'est quand même dommage que personne ne le connaisse, alors je vous présente : le futur cadeau de noël que vous allez demander à vos parents.


Sorti en 2007 au Japon et en 2008 sur le reste du continent, Crisis Core a été développé par Square Enix comme d’habitude, pour la console portable de Sony 1ère génération. Puisque la "compilation of FFVII" semble vouloir toucher à tous les supports et tous les genres possibles et imaginables, Crisis Core n'échappe pas à la règle et se présente sous forme d'un action-RPG. Ça veut dire que vous n’avez pas d’équipe de personnages à mettre au niveau, pas de combats au tour à tour, seulement un jeune homme – presque – tout seul, Zack Fair, soldat de 2ème classe pour la compagnie Shinra, et … comment ça, « c’est qui lui » ?

Okay, en fait, ça va être un peu compliqué de faire ce test si vous ne connaissez pas du tout l'univers, mais je vais essayer de rester claire et de ne pas me lancer dans des explications de quinze pages, mais Zack Fair, c'est l'ex petit ami d'Aerith et meilleur ami de Cloud (c'est bon, vous suivez ?), et finalement un des personnages de FF7 et aussi du film Advent Children qui est à la fois super important et totalement inutile puisque mort bien avant le début du premier jeu.

Très exactement, il est mort sept ans avant. Et c'est justement sept ans avant FF7 que Crisis Core commence.

Voilà, maintenant que je sens le doute germer dans vos esprits, je devine que vous êtes fins prêts à entendre le plus gros troll de l'histoire du test vidéoludique, donc je ne vais pas vous faire mariner plus longtemps : je vais commencer ce test en vous racontant la fin.

ZACK. MEURT.



Voilà, maintenant que j'ai brisé le suspense et gagné votre intérêt, lâchez ces sacs de cailloux, j'avais d'excellentes raisons de vous annoncer ça comme ça.

D'abord, personne n'a jamais essayé de le cacher. Le fait que Zack meure, et les circonstances de sa mort sont relatées dans presque tous les éléments de la compilation. Mieux, si vous regardez l'OAV Last Order, elle a servi de bande-annonce à Crisis Core. Je peux presque assurer que tous les fans de la série ont eu l'impression d'entendre le dernier cri de Zack au moment de tenir le jeu dans leurs mains. Tous les fans savaient ce qui les attendaient s'ils commençaient à jouer. Et on s'y est mis quand même. Parce qu'en fait, ça n'a pas d'importance.


Je ne sais pas ce que vous croyez, mais en tout cas, ne croyez pas que connaître la fin vous empêchera d'apprécier le jeu. Parce que finalement, ce qui est important ce n'est pas qu'on nous raconte comment Zack est mort. Ce qui importe c'est qu'on nous explique comment il en est arrivé à ne plus avoir d'autre choix.

Avant Crisis Core Zack était le personnage dont on entendait tout le temps parler mais dont on n'avait rien à faire. Avec Crisis Core, il devient quasiment le personnage principal de la série entière. Ca, c'est ce qui compte. Et c'est pour ça que cette fin qu'on voit venir à des kilomètres fait quand même pleurer, c'est pour ça que ce jeu est génial.

Alors voilà. Pourquoi, sept ans plus tôt, Zack Fair a-t-il été supprimé ? Pourquoi Sephiroth est-il devenu méchant ? Pourquoi est-ce que Cloud marche dans les traces de ce qu'il s'est passé à ce moment-là ? Ce sont à ces questions que répond Crisis Core.

Pour faire court (non en fait ça le sera pas), au début de Crisis Core, une guerre fait rage entre la société Shinra, qui fournit le pays entier en énergie en puisant sans scrupules dans les ressources naturelles, et les rebelles du Wutai, que refusent de voir construit dans leur belle région un énième réacteur énorme et rutilant qui pompe l'énergie Mako et tue au passage tout ce qui peut vivre autour, puisque le Mako fournit aussi bien l'électricité aux hommes qu'il fait pousser les plantes.
Et vous voilà, jeune soldat plein de rêves et d'espoirs, accompagné de votre mentor Angeal, envoyé pour vous débarasser de ces troupes rebelles qui gênent le chantier (un jour je vous trouverai un jeu où les gentils et les méchants sont simples à distinguer, promis). Seulement, très vite, cette petite guerre passe au second plan parce qu'alors que vous êtes perdu en pleine forêt, vous êtes attaqué par des soldats de votre propre camp (comme si c'était pas assez confus comme ça). Rejoints par vos supérieurs, vous apprenez alors qu'ils ont déserté récemment en suivant un soldat de 1ère classe du nom de Genesis Rhapsodos. Ils l’ont tellement bien suivi qu’ils sont devenus des espèces de clones de Genesis, mais en moins fort et avec une dégaine un peu plus monstrueuse.


Qui a dit, y a pas de rapport entre l’original et la copie (au passage, Genesis ressemble à ça : http://images.wikia.com/finalfantasy/images/3/3e/GenesisCGModel-CrisisCore.png) ? Vous vous souvenez de ce que j’ai dit à propos de Sephiroth et des mutations génétiques ? Eh bien mes amis, on est en plein dedans, et on en ressort pas !

Rapidement cette fois, avant qu'ils ne fabriquent Sephy, les scientifiques de la Shinra avaient fait des essais sur d'autres soldats, dont Genesis. Seulement, ça n'avait pas bien marché et ceux-ci se retrouvaient avec des gènes "instables" et commençaient même à se décomposer. Donc, Genesis s'est rebellé (en même temps on le comprend), et voici qu'apparait le problème de fond du scénario : et les autres, qu'est-ce qu'ils vont choisir de faire ? Et vous ? Est-ce que vous pouvez continuer à faire ce qu'on vous dit quand vous connaissez ça, quand vous savez que vos missions, sous couverts de prétextes fumeux, servent à essayer de les éliminer ? Et quand ces soldats sont des amis ?

Crisis Core est loin d'être un bête jeu pour les fans, en réalité. Il ne se contente pas de nous expliquer ce qu'il s'est passé, il nous offre une nouvelle histoire, un nouveau point de vue, on oublie presque qu’on joue à un "avant FF7".
Je ne suis pas en train de dire que les deux jeux n’ont aucun rapport, attention. Bien au contraire, tout est parfaitement lié, à tous les opus FF7 existants à ce jour, et si vous avez joué aux jeux, si vous avez vu Advent Children (encore plus avec le Complete), vous le remarquerez très vite.

Il n’empêche que. Crisis Core est sorti sur PSP. Tous les FF ont droit aux consoles de salon, quand ils sortent sur consoles portables, c’est qu’ils sont soit pas des « vrais » FF (Crystal Chronicles par exemple c’est quasiment une série à part), soit des remakes, soit des spin-off. Et Crisis Core en a malheureusement hérité d’un certain nombre de mauvais points.

La durée de vie pour commencer. Il m’a fallu 3 pages word pour démarrer ce test (véridique), mais c’est pas représentatif. Ce jeu est ridiculement trop court. L’annonce officielle disait 30 heures de jeu, en réalité c’est plutôt 15. Ca fait un peu faible. Alors ils sont sympas, ils ont rattrapé le coup avec une quantité PHENOMENALE de quêtes annexes qui doivent faire remonter la durée de vie à une centaine d’heures. Je parle même pas du temps passé à explorer la map pour parler à tous les PNJ pour débloquer toutes les quêtes cachées, obtenir les objets spéciaux, débloquer des ordres de missions qui débloqueront d’autres ordres de mission ; il faut avoir fini le jeu au moins une fois pour pouvoir toutes les débloquer (en plus, le jeu étant découpé en chapitres, si vous faites avancer l’histoire en parlant à un personnage avant d’avoir débloqué toutes les missions cachées dans la zone, même si vous revenez dans la zone après, les missions cachées ont changé et vous l’avez dans le fion. Hein, les scientifiques de la Shinra ? D: Hein le sale gosse de Nibelheim ? D:). Et ne croyez pas que l’idée de « quêtes annexes » en fait un simple bonus facultatif, oh non ! Il va falloir que vous en fassiez, des missions, parce qu’il n’y a quasiment que là que vous pouvez récupérer de l’argent, des équipements, des matérias, et battre assez d’ennemis pour monter de niveau. Si vous vous contentez de la quête principale, vous y arriverez pas.

Il n’est pas non plus nécessaire de toutes les faire pour voir la fin. Certaines missions sur la fin sont encore plus difficiles que la quête principale. Mais la difficulté est d’un niveau honorable, et Crisis Core trouve son quota de RPG par les heures de levelling intensif… et aussi d’optimisation de l’équipement.

Allez, je vous explique le principe.

Quand vous vous baladez sur la carte et que vous rencontrez un ennemi, vous passez en mode combat. Zack sort son épée et l’interface apparaît. En combat, vous avez un maximum de 8 actions possibles. Elles sont représentées en bas à droite de l’écran, et consistent très exactement en : une attaque de base à l’épée, le truc dont vous vous servez tout le temps au début. Six emplacements de matérias, qui peuvent consister soit en des sorts, soit en des attaque physiques spéciales, soit en des améliorations de compétences qui dans ce cas-là n’apparaissent pas à l’écran (vous ne pouvez pas vous servir d’une matéria qui augmente vos PV ou vos PM, c’est logique). Un accès à l’inventaire de base, c’est-à-dire vos potions, éthers et antidotes. Vous pouvez changer d’action en combat avec L et R, et ensuite appuyer sur la croix pour vous en servir, c’est très très simple de naviguer là-dedans. Maintenant, on passe à la partie compliquée, ça se passe sur le côté gauche de l’écran :


Alors qu’est-ce qu’on a ? Une jauge SP (PS en français pour Points SOLDAT) dont le nombre fait fonctionner l’interface tournante que vous voyez en-dessous, avec les visages et les nombres, un peu comme une roulette. Ca, c’est l’OCN, Onde Cérébrale Numérique. L’OCN représente sous forme RPG les pensées, émotions et souvenirs de Zack. Ca veut dire que LE SCENARIO INFLUE DIRECTEMENT SUR LE COURS DU JEU : parfois vous ferez des découvertes tellement énormes, ou vous devrez résoudre une situation en si peu de temps, que Zack passera en mode adrénaline et les chances de voir votre OCN s’activer en combat seront décuplées. Le genre de truc qui fait que vous n’avez jamais envie de lâcher la console.

L’OCN fonctionne sur ce principe : les visages et les chiffres tournent et s’arrêtent aléatoirement en combat, en puisant dans les PS. Quand il s’arrête sur trois visages ou chiffres identiques, vous obtenez des bonus, des changements d’états positifs. Quand il s’arrête sur le même visage à droite et à gauche, il s’active, et vous passez à l’écran de l’OCN. Là, il tourne encore, avec parfois de petits effets en plus comme des images issues de cinématiques que vous avez déjà vues, ou des cutscenes bonus qui ne servent à rien d’autre qu’à enrichir discrètement mais sûrement le scénario. Deux possibilités s’offrent alors à vous :

-L’OCN s’arrête sur trois visages identiques : vous passez en mode limite et activez la compétence spéciale du personnage correspondant, qui peut être une attaque ou un sort de soin ou d’augmentation des compétences. La puissance de cette limite dépend de l’état de la limite que vous pouvez surveiller avec la jauge du même nom : en limite normale, vous balancez une attaque de niveau 1, en limite astrale, vous balancez une attaque de niveau 5.
-L’OCN s’arrête sur trois chiffres identiques : ces chiffres vont de 1 à 7 et correspondent à vos matérias et à votre level général. En gros, les chiffres de 1 à 6 font monter d’un niveau la matéria assignée à l’emplacement correspondant. Si j’ai équipé mes matérias ainsi : brasier, foudre, glacier, soin, attaque cyclone (ouais, Zack aussi peut envoyer des attaques cyclone) et PV+, et que l’OCN tombe sur trois 4, c’est ma 4ème matéria, à savoir soin, qui monte de niveau ; sachant que les matérias ne peuvent pas aller au-delà du niveau 5, et que si mon soin l’a déjà atteint, le fait d’obtenir trois 4 n’aura absolument aucun effet. Vous suivez ? Plus simplement pour se reposez les neurones, si vous obtenez trois 7, vous gagnez un niveau, et tout le plaisir qui va avec.


Une dernière chose à propos de l’OCN, chaque fois que vous arrivez à obtenir une limite ou un niveau, les trois chiffres à l’écran sont convertis en PV, PM et PA, chacun étant rattaché à une jauge, ça se voit bien sur l’image d’au-dessus. Respectivement, les initiales correspondent à vos points de vie, vos point de magie pour utiliser vos sorts, et vos points d’attaque pour utiliser votre épée et vos attaques spéciales. Vous pouvez ainsi vous refaire une santé pendant le combat (enfin comptez pas non plus que sur ça) voire même passer en excès de points, et en avoir plus que ce que votre jauge le permet (n’essayez pas d’obtenir le même effet en buvant 30 potions par contre, ça marche pas), ce qui est relativement pratique pour affronter certains ennemis coriaces.

Enfin, deux dernières choses au sujet des matérias : vous pouvez les convertir en PS si jamais vous tombez en rade (ce qui n’arrive jamais en principe), et vous pouvez également vous amuser à les fusionner, entre elles ou avec des objets pour obtenir des matérias plus puissantes ou aux effets parfois inattendus, alors n’hésitez pas à vous amuser avec la fusion, ça peut être super pratique.

HA MAIS NON, J’ALLAIS OUBLIER LES INVOCATIONS.

Bon, les invocations fonctionnent par l’OCN également. Vous devez d’abord les battre une fois, voire deux, pour obtenir la matéria d’invocation et voir apparaître le monstre dans votre OCN. Ensuite, quand l’OCN s’active, le mode invocation s’active de façon plus ou moins aléatoire, la roulette change, les visages habituels disparaissent pour laisser place à vos bestioles, et ça tourne pour déterminer quelle invocation sera activée. Techniquement, ça peut foirer, c’est très rare, le plus gros risque c’est que vous tombiez sur une invocation que vous n’avez pas et dans ce cas-là, Zack n’envoie qu’une attaque normale. Donc, l’invocation c’est un gros bonus, ça peut être vachement pratique quand vous galérez en combat, et en plus, l’activation d’une invocation vous donne droit à une magnifique cinématique toute propre et toute nette, rien que pour vos yeux.


D’ailleurs, ai-je précisé que l’ensemble du jeu était magnifique ? :troll:

Mettons quand même les choses au clair : la PSP, première du nom, c’était pas tout à fait une flèche. Les jeux pompaient un max sur la puissance de l’appareil, et c’était rarement totalement fluide ; dans Crisis Core la maniabilité est au top, vous avez aucun problème pour vous déplacer même dans les coins, la caméra y a rien à dire (vous l’orientez vous-même hors combat avec L et R, c’est royal), mais faudrait compter combien de temps on passe à attendre que la sauvegarde/la zone/la cinématique/le nouveau chapitre se charge. Ils ont choisi de nous faire poireauter trente secondes toutes les vingt minutes pour nous offrir un jeu de qualité. On peut les en remercier, d’autant qu’ils ont réussi.

Par contre, j’espère que vous avez une bonne assurance vue, parce que…



Non mais sérieusement quoi, ce jeu est sorti en 2008. C’est quand même le comble qu’en 2008 dans un FF, on en soit réduits à devoir laisser des pixels comme ça dans un jeu pour pouvoir caser ça à côté :



(avec Gackt qui fait la voix japonaise de Genesis, pourquoi faut qu’on se tape toujours les traductions anglaises ? T_T sinon j’ai décidé en revoyant cette vidéo de devenir éclairagiste et de passer ma vie à créer des couchers de soleil et des étincelles et des épées qui s’illuminent en 3D. <3)

Alors après, c’est pas dramatique non plus. D’autant que des cinématiques comme celle-là, on en a un paquet dans ce jeu, vraiment. Et même quand ce ne sont que des cutscenes, elles sont pas laides. Y a quand même une volonté derrière de faire un beau jeu. Crisis Core souffre simplement d’être sorti sur une console portable. Alors on prend sur soi et on fait semblant de pas être gêné. o/

En plus, il ne nous reste que la musique à traiter, alors je peux pas me mettre à râler maintenant, sinon je serai pas dans le bon état d’esprit pour vous dire que OMG OMG OMG L’OST EST MAGNIFIQUE OMG OMG OMG
Là, on revient à des valeurs sûres, Uematsu dirige l’orchestre et puis c’est le petit bébé de la compilation of FFVII, donc on peut dès le départ exiger une qualité irréprochable, et même comme ça on arrive à être agréablement surpris.

Plus de 50 pistes pour une OST qui fait ressortir les bons vieux thèmes du placard en plus beau et plus épique encore qu’à l’époque de FFVII, et les mêle à de nouveaux thèmes spécialement étudiés pour Crisis Core, dont une bonne partie sont en fait des déclinaisons d’un même thème, qui créent une continuité dans la musique et semblent suivre les changements d’états d’esprit des personnages. C’est peut-être par la musique que ce jeu prend sa place dans la compilation, parce qu’on redécouvre FFVII en même temps qu’on découvre le jeu et qu’on en décortique les ficelles, rien qu’aux changements de musique.

Y a pas de plus grande joie que de lancer une partie et d’entendre une nouvelle version de l’Opening~Bombing Mission. Pas plus que d’arriver à Nibelheim et reconnaître le thème de Tifa, Anxious Heart, qui nous plonge – ou nous replonge – directement dans l’ambiance. Je parle même pas de la superbe Flowers Blooming in the Church d’Aerith, celle-là c’était un peu obligé qu’elle y soit.

The Sky-Blue Eyes vous installe dans une ambiance douce et légère, mais Melody of Agony vous serre le cœur, et Prelude of Ruin vous prépare au combat le plus épique qui puisse exister.
Le « theme of CRISIS CORE » nommé Under the Apple Tree vous fait presque sentir l’odeur des fruits de Banora, mais Scars of Friendship vous laisse un goût amer dans la bouche. Et si vous trouvez que To a New Post est sympathique est joyeuse, dans le contexte, elle se fout clairement de votre gueule. ~

Pour celles de la fin, qui sont toutes inédites et ne ressemblent à aucune autre, tout le monde me dit qu’il a pleuré à Why et je comprends, mais franchement, cette voix, je trouve qu’elle gêne plus qu’autre chose. Alors, mettons-nous d’accord ; la plus belle et la plus parfaite musique de ce jeu, c’est celle-là :



Voilà, j’ai envie de pleurer maintenant. ; _ ;

Okay, je résiste le temps de résumer tout ça.

Scénario : hm… 16/20. J’ai pas vraiment d’explications, disons que comme il n’y a absolument pas d’effet de surprise, on peut pas le ranger dans la catégorie des « excellents » mais il reste franchement bon.
Graphismes : 17/20, il perd cinq points pour les pixels et en regagne deux pour le coucher de soleil. PROBLEM ? :troll:
Gameplay : 18/20, rien à dire, c’est facile à manier, ça se joue bien, même si c’est un peu bordélique, en jouant on comprend.
Durée de vie : 15/20, sérieux, on arrive beaucoup trop vite à la fin. ; _ ;
Musique : 19/20 parce que pouet. <3

Et ça nous fait 17 en moyenne ; en fait j’aurais envie de lui mettre 21 ou 22, mais comme c’est pas possible on va garder cette note-là. Maintenant, vous savez quel cadeau vous voulez sous le sapin o/

Très bon jeu que j'ai eu en tant que premier jeu de PSP. Je le conseille vivement tout comme ce test peut l'indiquer. L'histoire de Zack est attachante, et si on peut faire abstraction de la linéarité du gameplay, du scénario court et des défauts graphiques du jeu, on s'offre là un des meilleurs jeux de la PSP.

Par contre, boudiou le temps que ça prend pour le faire à 100%, en effet! J'ai jamais réussi pour une et une seule raison... que je mets sous spoiler car ça spoil un tout petit peu:

Spoiler:

Et cette musique, c'est LA musique du jeu, celle qui marque le plus, celle qui est dans le moment le plus intéressant du jeu... Je n'en dirais pas plus, mais gnnnn, cette musique.

PS: Ce spinoff me fait penser à FFX-2. Aka histoire principale bouclée en deux temps trois mouvements, mais une TONNE de stuff à faire hors histoire principale, qui prend genre 90% de la durée de vie totale du jeu... Haha.